Days of Wonder

Publié le par Merlyin

 

 

Days of Wonder est peut-être une jeune société dans l'industrie du jeu de société mais elle a su se faire une place au soleil grâce à ses productions unanimement reconnues.

Dès le début, la petite société franco-américaine a annoncé la couleur :

Days of Wonder est un éditeur de jeux de société haut de gamme. Notre nom s'inspire de notre volonté de raviver en chacun de nous l'émotion merveilleuse qu'un enfant ressent lors de la découverte de son premier jeu.

Nos jeux sont pensés pour être faciles à apprendre et à jouer, sans compromettre l'envie de rejouer ni les variétés croissantes de stratégies possibles.

En plus d'un très bon mécanisme de jeu, nous croyons que l'expérience ne serait pas complète si les matériaux utilisés n'étaient pas de la meilleure qualité. A cet effet, nos jeux sont produits avec un très fort objectif de qualité. Nous espérons que vous apprécierez.

Qu'on se le dise, Days of Wonder ne fait pas des petits jeux tous simples autour d'une mécanique sympa. Non monsieur, ici on fait du beau jeu avec du beau matériel et un vrai thème qui colle bien. Alors oui, c'est vrai que les prix s'en ressentent mais il suffit d'ouvrir un jeu Days of Wonder pour être persuadé qu'il vallait bien ses 50€ (pour les grosses boites). Le public et les jury ne s'y sont d'ailleurs pas trompés car la petite société qui monte collectionne les succés et les récompense à une vitesse vertigineuse. Jugez plutôt :

 

2002 :

Gang of Four de Lee F. Yih, un grand classique du jeu de cartes (Super As d'Or 1997, Tric Trac de Bronze 2003)

Aux Pierres du Dragon de Bruno Faidutti et Michael Schacht, un jeu d'enchères original

 

2003 :

Terra de Bruno Faidutti, un jeu coopératif éducatif

Le Collier de la Reine de Bruno Faidutti et Bruno Cathala, jeu d'enchères et de bluff (Nommé pour l'As d'Or 2003)

Mystère à l'Abbaye de Bruno Faidutti et Serge Laget, un extraordinaire Cluedo amélioré dans l'univers du Nom de la Rose (une première grosse boite qui a reçu pas mal de prix aux USA, finaliste pour le Jeu de l'Année 2005 en Espagne)

La Crique des Pirates de Paul Randles et Daniel Stahl, un jeu de pirates (Trophée Faidutti 2002 et Tric Trac d'argent 2003)

 

2004 :

Les Aventuriers du Rail de Alan R. Moon, un jeu de train et pourtant peut-être l'un des jeux les plus titrés de tous les temps (Nommé pour le jeu de l'année 2005 en Norvège, Trophée Faidutti 2004, JSP d'Or 2004, Jeu de l'année 2005 en Finlande, Jeu de l'année 2004 au Japon, As d'Or 2005, Jeu de l'année 2005 en Suède, 6° Prix au Deutscher SpielePreis 2005, Jeu de l'année 2005 en Espagne, nommé pour le Jeu de l'année 2004 aux Pays Bas, Spiel des Jahres 2004, tout plein de prix aux USA et bien d'autres encore)

Mémoire 44 de Richard Borg, un jeu de bataille sur la Seconde Guerre Mondiale (plusieurs prix spécialisés de par le monde)

 

2005 :

Les Aventuriers du Rail Europe de Alan R. Moon, une nouvelle version du méga hit (encore quelques prix de plus dont celui de jeu de l'année 2005 en Italie)

Les Chevaliers de la Table Ronde de Bruno Cathala et Serge Laget, un jeu arthurien coopératif (Spiele Hits 2005 de l'Académie du jeu de Vienne, 7° Prix au Deutscher SpielePreis 2005, Tric Trac de Bronze 2005, Trophée Faidutti 2005, Jeu de l'année 2005 au Japon, JSP d'Or 2005, Prix des joueurs Origins 2006, Prix Special Fantastique au Spiel des Jahres 2006 et quelques autres encore)

 

2006 :

Cléopâtre et la Société des Architectes de Bruno Cathala et Ludovic Maublanc, un jeu de combinaisons pour construire le palais de Cléopâtre.

Les Aventuriers du Rail Märklin de Alan R. Moon, une troisième mouture du célèbre jeu

Ticket to Ride, la version PC des Aventuriers du Rail

BattleLore de Richard Borg, le jeu d'affrontement médieval qui devrait faire parler de lui en 2007

 

2007 :

Colosseum de Wolfgang Krämer, un jeu de gestion de spectacles romains qui arrive bientôt

 

Days of Wonder aime aussi suivre ses produtions puisque nombre de leurs jeux on bénéficiés d'extentions voire même d'une gamme complète (Mémoire 44 et BattleLore). C'est tant mieux pour les joueurs et cela prouve bien la volonté de l'éditeur de privilégier l'immersion et le plaisir. De ce côté, on a jamais été déçu et de plus en plus de gens achètent les yeux fermés dès qu'ils voient le petit logo bleu et blanc.

 

L'avenir de Days of Wonder semble plutôt rose et, avec zéro raté à son actif, l'éditeur occupe le devant de la scène ludique. Du coup, la pression doit être plutôt lourde mais, en gardant les pieds sur terre et la tête dans les nuages, tout semble aller pour le mieux pour notre plus grand plaisir à tous. A suivre !

 

Pour en savoir plus, allez voir leur site officiel.

Publié dans Portrait

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